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sang

Vous devez bénéficier d'un soin dentaire et vous avez un traitement ayant une influence sur la coagulation et sur la "fluidité" du sang,

vous vous demandez s'il faut arrêter le traitement ou si les soins dentaires peuvent générer un risque...

Image courtesy of tigger11th at FreeDigitalPhotos.net

 

 En tout premier lieu, il est indispensable de bien prévenir votre dentiste de votre traitement (n'hésitez pas à apporter votre dernière ordonnance).

Aujourd'hui, les patients bénéficiant d'un traitement par anti-agrégant plaquettaire ou d'un traitement anti-coagulant sont nombreux.

La conduite à tenir est assez simple à résumer:

 

1) Traitement antiagrégant plaquettaire (aspirine, Kardégic, Plavix, Ticlid...)

Ces traitements visent à "fluidifier le sang" et à réduire le risque de caillots dans le sang afin de réduire le rique d'infarctus ou d'accident vasculaire cérébral.

Il n'est pas nécessaire, voire dangereux, d'arrêter ce type de traitements, même avant une intervention de chirurgie dentaire (extraction dentaire, pose d'un implant dentaire, soin de parodontologie...).

Le seul petit risque est une augmentation du temps de saignement, sans conséquence préjudiciable pour l'acte dentaire, ni pour l'état de santé général.

 

2) Traitement anticoagulant par (Antikitamine K: Previscan, Sintrom, Coumadine...)

Ces médicaments sont prescrits dans les cas où le risque de caillots est majeur (infactus du myocarde, phlébite, fibrillation auriculaire, port d'une prothèse de valve cardiaque...).

Le suivi de ce type de prescription se fait par des examens sanguins réguliers. L'indice pour évaluer l'efficacité est l'INR.

Pour des soins dentaires à risque hémorragique (extraction dentaire, pose d'implant), il peut être nécessaire de moduler ces traitements. Ceci se fait en partenariat avec le médecin prescripteur (médecin généraliste ou cardiologue) qui va évaluer la conduite à tenir: diminution du traitement ou remplacement par de injections d'anticoagulants. Toute modification doit se faire par le médecin !

Il est souvent nécessaire d'envisager un "relais héparinique". Il s'agit de remplacer le traitement oral par des injections d'héparine quelques jours avant le geste opératoire. L'héparine ayant une durée d'action beaucoup plus courte, le patient pourra alors bénéficier de cet acte avec un risque hémorragique moindre (il coagule mieux juste après le geste opératoire). Ensuite, le traitement par anticoagluant oral pourra être repris, toujours avec un suivi de l'efficacité par contrôle de l'INR...

 3) Traitement par les Nouveaux AntiCoagulants (NACO)

Ces nouveaux traitements anto-coagulants sont de plus en plus prescrits par les médecins car leur utilisation est plus simple au quotidien que les traitements anticoagulants classiques.

En cas d'acte chirurgical dentaire, il convient de contacter son médecin traitant pour connaître la procédure adaptée. En fonction du médicament prescrit, il convient en général d'arrêter le traitement entre 1 et 4 jours avant les soins dentaires à risque hémorragique (extraction dentaire, pose d'implant, soin parodontal...). Il n'est par contre pas nécessaire de réaliser un relais héparinique pour ce type de traitement.

 

Conclusions

Il est possible de bénéficier de soins dentaires, même hémorragiques, lorsqu'on suit un traitement anti-coagulant mais:

  • il faut prévenir son médecin et son dentiste de son traitement
  • il faut suivre à la lettre les recommandations du dentiste et du médecin au sujet des prescritions et des conseils post-opératoires.

 

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